Nouvelle semaine de compétition et nouveaux matchs à vous partager. Bienvenues dans cette quatrième semaine en NFC West, le division la plus disputée de la NFL.

Résumé des matchs

Les Seahawks se rapprochent du trône alors que les Cardinals peinent à démarrer. Plongez dans les trois rencontres qui ont secoué la division cette semaine.

Les Seahawks volent dans les plumes des Cardinals

Ce match avait la lourde responsabilité de départager Seattle et Phoenix qui affichaient tous deux un record de deux victoires pour une seule défaite. Au State Farm Stadium, ce sont les Seahawks les prédateurs.

Le début de match est animé, les attaques sont tenues en échec et les défenses maintiennent leur pression. À la moitié du premier quart-temps, Coby Bryant, cornerback des Seahawks intercepte Kyler Murray et remonte le terrain. Il perd le ballon dans sa chute mais pensent avoir toucher le sol avant (ce qui annulerait la perte de balle). Et alors que toute la défense célèbre dans la zone d’en-but, l’arbitre principal redonne la ballon à l’attaque : de quoi calmer les ardeurs de la ville émeraude. Cette erreur ne coutera, par chance, que trois petits points à Seattle qui est bien décidée à faire des étincelles. Kenneth Walker III impose son rythme au sol et porte l’attaque jusqu’au 26 yards adverses. Après une connexion avec Cooper Kupp pour progresser d’avantage, Sam Darnold envoie une passe sur la gauche à AJ Barner pour ouvrir leur compteur de points. La défense parvient ensuite à maintenir la pression sur Kyler Murray qui repart bredouille. Au milieu du second quart-temps, Marvin Harrison Jr. n’est pas en mesure d’attraper le ballon et Ernest Jones IV lui vole pour remonter jusqu’à la moitié du terrain. L’attaque ne fait rien de cette opportunité et renvoie les Cardinals sur les devants de la scène… Pour repartir aussi tôt ! Darnold, quarterback des Seahawks mène l’attaque jusqu’aux 2 yards avant de laisser le Zach Charbonnet, running back, enfoncer la porte du touchdown. 14-3 à la pause. Le troisième quart-temps est, malgré de belles actions de part et d’autre, assez stérile dans son ensemble et pour le tableau des scores : un field goal de chaque côté et nous voilà à présent dans les 15 dernières minutes de la rencontre. Kenneth Walker III qui avait ramené les siens tous proches d’inscrire de nouveau points voit son attaque reculer pour un holding de Jaxon Smith-Njigba. Seattle se contentera d’un nouveau field goal. Menés de 14 points, les Cardinals ne s’avouent pas vaincu et Kyler Murray tente de renverser la situation. Et ça commence par une très jolie passe, agrémentée d’une très jolie réception de Marvin Harrison Jr, pourtant parfaitement bien défendu par Devon Witherspoon. Seattle après ça, progresse, mais ne concluent pas, field goal manqué. 20 à 13 et les Cardinals repartent en attaque : Après avoir progressé jusqu’aux 35 yards, Murray retrouve Harrison Jr pour positionner Phoenix juste devant la zone d’en-but adverse. Il ne faudra pas grand chose pour trouver le chemin de l’égalisation. Avec 28 secondes à jouer dans le temps réglementaire, Seattle le sait, tout va devoir se faire très vite. Rien qui ne puisse inquiéter Sam Darnold. Avec sang froid et clairvoyance il donne l’opportunité à Jason Myers d’offrir la victoire aux siens sur un coup de pied à 42 yards de distance. Myers s’élance, il frappe le ballon qui rapidement, se déporte sur la droite… Pas suffisamment pour empêcher Seattle de repartir d’Arizona avec une nouvelle victoire.

Dans un match que les Seahawks avaient l’opportunité de gagner plus tôt, les Cardinals ont tout donné mais les dieux du football ont décidé d’offrir aux fans de Seattle, une bonne raison de croire en leur bonne étoile.

Brock Purdy revient mais se fait dévorer par un jaguar

Après avoir manqué deux rencontres, le prodige Purdy revient avec l’espoir de garder son équipe invaincue. Face à des Jaguars en confiance malgré leur début de calendrier facile, les 49ers étaient face à un adversaire largement à leur portée.

Un premier quart-temps où les deux équipes se jaugent laisse place à une surprise générale. Chez eux, les Californiens se montrent faiblards. Ils encaissent un premier touchdown à la course de Travis Etienne. Même si Ricky Pearsall sort le grand jeu sur une réception en bord de ligne, Brock Purdy lance une interception pour donner une nouvelle opportunité aux Jaguars de faire des étincelles. les joueurs de Floride démarre de très loins mais cela n’empêche pas Trevor Lawrence de trouver Travis Hunter qui s’envole pour attraper le ballon sur leurs 39 yards. En quelques minutes, Jacksonville remonte le terrain, empile les bonnes actions et finie par marquer : Lawrence lance une balle que seul son tight end Hunter Long peut attraper dans la endzone. Après un field goal de chaque côté pour conclure la première période, les deux équipes reviennent sur le terrain mais les 49ers savent qu’ils ont plus à perdre dans ce match que les Jaguars. À domicile et comptant dans leurs rangs certains des meilleurs joueurs de la ligue à leur position, la logique voudrait qu’ils l’emportent. Mais en NFL la logique n’existe pas. Les Jaguars démarrent en défense après la pause et encaissent un touchdown après une courte passe de Purdy pour McCaffrey. San Francisco joue la transformation à deux points et parviennent à réduire l’écart. Lorsque la défense revient sur le terrain, on croit au miracle, puisque Trevor Lawrence lance une interception. Cependant, l’interception est annulé pour une interférence de passe défensive et Jacksonville reste en attaque. Travis Etienne en profite pour courir 18 yards par ci, 8 yards par là alors que les Jags doivent se contenter d’un field goal. La défense veille au grain : les 49ers sont contraints de punter le ballon. Ils se font instantanément surprendre par Parker Washington qui retourne 85 yards tout droit dans la zone d’en-but. On rentre dans le dernier quart-temps de la rencontre, Purdy repart en attaque avec un déficit de 12 points à combler. Dans le stade, on se dit alors qu’il y a une possibilité de revenir mais les petites erreurs s’accumulent autant que les bonnes actions. Par chance cela ne semble pas peser sur le momentum alors que la moitié du temps est dépassée et que les Niners marquent grâce à Juszczyk et à la capacité de Purdy à rallonger les actions en étant très mobile. 26-21, les Jaguars ont le ballon et la tâche leur est désormais plus facile : ils doivent seulement faire tomber le chronomètre à 0 pour remporter ce match. L’attaque reste agressive et tente de remonter suffisamment pour marquer mais à leur tour, ils doivent se résigner à ne prendre que 3 points supplémentaires. 3 minutes et 32 secondes. Voilà le temps risible qu’il reste aux Californiens pour renverser la situation, chez eux, devant les fans. Après quelques actions concluantes, Brock Purdy donne le hut (lancer l’action), recule et au moment où il tente de s’extirper de la pression, perd le ballon. Le temps se fige à San Francisco.
Le numéro 0 des Jaguars, Devin Lloyd, qui avait intercepté Purdy plus tôt, se jette sur la balle vivante et se bat avec deux Niners pour la conserver et ainsi sceller la victoire de son équipe. Le verdict tombe, Jacksonville récupère le ballon, Trevor Lawrence laisse tourner le chronomètre et à domicile, les 49ers s’écroulent.

Les erreurs se sont accumulés pour San Francisco. Le retour à la réalité a fait mal et ils auront à coeur de faire mieux, dès la semaine prochaine.

Les Rams renversent les Colts d’Indiana Jones

Après avoir été battu à Philadelphie par les Eagles, les Rams devaient s’imposer contre les Colts d’Indianapolis pour ne pas tomber dans une série malencontreuse de défaites qui plomberaient peut-être leur saison. D’autant plus que les californiens jouaient devant leurs fans au SoFi Stadium.

Très tôt dans le match, la défense intercepte Daniel Jones, le quarterback adverse. On pense alors que le match est lancé et que Matthew Stafford pouvait envoyer l’attaque dans la endzone mais ils doivent se contenter d’un field goal pour le moment. « Indiana Jones » revient à l’offensive mais les Colts aussi sont restreints à un coup de pied dans ce premier quart-temps. Au démarrage des 15 minutes suivantes, les joueurs d’Indianapolis marquent et prennent l’avantage. Le drive bien mené de Matthew Stafford permet aux Rams de se positionner près de la endzone quand Puka Nacua, notre MVP de la semaine, se saisit d’une passe grâce à une réception sublime. Aux 25 yards des colts, les californiens doivent renoncer au touchdown et réalisent, à nouveau, un coup de pied pour 3 points supplémentaires. Après avoir obligé les Colts à punter, Matthew Stafford et ses comparses sont de retour sur le terrain mais il ne reste plus beaucoup de temps dans cette première moitié du match. Les Rams n’ont rapidement plus de temps-mort et doivent jouer en no-huddle*. Avec dix secondes restantes, Stafford trouve Davante Adams dans la zone d’en-but pour donner l’avantage aux siens avant la pause. 13-10.
Quand les Colts reviennent après la pause, pas question de se laisser faire : dès leur premier drive, ils remontent le terrain et Daniel Jones n’a plus qu’à lancer le ballon à Adonai Mitchell qui s’envole vers le endzone et…. Perd le ballon juste avant d’y entrer. Le ballon sort derrière la zone d’en-but. La règle est claire : c’est une touchback, première tentative Rams et les Colts qui étaient si près si but, passent une nouvelle fois à côté des 6 points. Heureusement pour eux, ils parviennent à empêcher Los Angeles de marquer et s’offrent une nouvelle chance au début du quatrième quart-temps. Cette fois-ci, rien pour les empêcher de conclure. 17 à 13 pour Indianapolis. Peu après, ils récupèrent un fumble et repartent en attaque. Le match semble tourner à leur avantage lorsqu’ils parviennent à marquer un field goal et porter l’écart à 7 points.
Si les Rams ont retenu quelque chose de leur affrontement contre les Eagles, c’est bien qu’un match n’est finit qu’au dernier coup de sifflet. En mode conquérant, ils remontent yard après yard le terrain. Peu d’erreurs, des actions efficaces mais sans risque et à la clé : Puka Nacua réceptionne une passe courte et force le passage jusque dans le endzone. 20-20, il ne reste que 3 minutes et 18 secondes à jouer, la défense met la pression sur les Colts : fumble, recouvert part Indianapolis. Après un énième punt, les Rams démarrent en attaque avec 1 minutes et 44 secondes. C’est court, très court. Mais suffisant.
Stafford lance l’action, il recule… Scanne le terrain et envoie, depuis ses propres 5 yards, un ballon millimétré à Tutu Atwell qui s’était défait du marquage et qui remonte seul le terrain pour sceller le sort du match. Victoire des Rams 27-20 à domicile après une dernière interception qui viendra enterrer tous les espoirs des Colts.

*le huddle étant le moment où le quarterback transmet la tactique, qu’il reçoit du coach, au reste de l’équipe, jouer en no-huddle signifie que le quarterback annonce lui même le jeu « à la volée » pour ne pas perdre de temps.

Cette rencontre qui aurait pu tourner au vinaigre, fait finalement le bonheur des Rams qui profiteront de ce résultat pour engranger de la confiance avant les prochaines semaines;

Cette semaine

Vendredi, une autre rencontre de division et pas des moindres : les Rams et les 49ers s’affronteront pour prendre la tête de la NFC West. Purdy arrivera-t-il à passer à autre chose après l’ouragan Jaguars ? Ou les Rams planteront-ils un nouveau clou dans le cercueil de leurs rivaux californiens ?

Les Cardinals recevront les Titans du 1st Pick Cam Ward. Avec un bilan de 2 victoires pour 2 défaites, Phoenix accueille un adversaire à sa taille et doit absolument gagner pour ne pas commencer à sombrer.

Pour finir, les Seahawks de Seattle joueront, dans le même temps, les Buccaneers de Tampa Bay. La rencontre est, selon nous, légèrement en faveur des Seahawks qui doivent jouer sérieusement. L’enjeu est de limiter les erreurs et le manque de discipline pour triompher, face à une équipe qui ne leur laissera aucun répit en cas d’erreur.

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